dimanche 21 décembre 2014

NaNoWriMo 2014 - Le feuilleton, épisode 3

Comme tous les ans, le mois de novembre a vu se dérouler le NaNoWriMo.
Mais quelle est donc cette étrange bête ? Dérouler le nom peut aider : National Novel Writing Month (http://nanowrimo.org/). Le but du challenge, donc, est d'écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Et ce, aux côté de collègues auteur·e·s du monde entier (eh oui, le NaNo n'est plus national depuis bien longtemps).
Le NaNoWriMo, ce sont les participant·e·s qui en parlent le mieux. Tintama(r)re a donc réuni les témoignages de profils différents de NaNoteurs et de NaNoteuses, qui vous seront présentés tous les soirs.



 Ce soir, c'est Earane (http://earaneinfantasy.blogspot.fr/) qui répond aux questions de Vestrit.


Tu fais partie des auteurs qui ont tenté leur chance mais n'ont pas réussi à venir à bout du défi : pas trop déçue ?
Non, pas vraiment. Je me connais assez bien pour savoir que je n'y parviens jamais. Même en me partageant sur plusieurs projets, je n'ai jamais atteint le cap des 50k. Cela dit, je ne le fais pas spécialement dans l'optique de l'atteindre mais plutôt d'avancer à un rythme plus soutenu, ce que parfois je ne suis pas en mesure de faire hors NaNo (ou même le Camp NaNo) pour diverses raisons inhérentes au quotidien. Disons que c'est un défi que je me lance et tant que j'avance, c'est l'essentiel !

Qu'est-ce que tu aimes dans cet événement ?
L'émulation est la principale raison pour laquelle je participe. Je me suis déjà demandée s'il ne valait mieux pas que j'arrête, vu que je ne parviens jamais aux 50K. Pourtant, je continue. Recevoir les encouragements des autres, des inconnus aussi sur les forums généraux ou les forums de région est une chose qui motive beaucoup. Que l'on réussisse ou non finalement car c'est là pour moi le but du NaNo, avancer dans la bonne humeur et s'encourager les uns les autres. J'aime également le fait que l'on voit les avancées des autres. Et même si l'on pourrait y voir de la jalousie apparaître, personnellement, ça me fascine de constater à quel point certains sont des machines de guerre, qui avancent coûte que coûte, voire enchaînent plusieurs projets durant ce même laps de temps. Moi, je suis plutôt l'escargot qui s'arrête et regarde autour de lui. Chacun peut y trouver son compte finalement.

Comment travailles-tu pour venir à bout de ton quota quotidien ? Quelle est ta routine ?
J'essaie de m'astreindre à un quota minimal de 500 mots. C'est moi qui me fixe ce quota, je ne fais pas particulièrement attention à celui indiqué sur l'écran d'accueil du NaNo. Quand je sais que mon emploi du temps me permet d'écrire davantage, je fais mon maximum. Parfois je n'écris pas du tout. C'est très aléatoire et assez tributaire aussi de ma vie de tous les jours. Il est rare que je rattrape mon retard, mais c'est sans doute une période durant laquelle je suis plus régulière. Parce que l'émulation et les encouragements me poussent également à me mettre devant mon projet.
Cela dépend aussi du moment de la journée durant lequel je peux écrire. Je dois avouer que je suis nettement plus productive le matin ou fin d'après-midi. Le soir, j'ai plutôt tendance à m'éparpiller ^^

Pour finir, qu'est-ce que le NaNo t'a apporté ?
Des avancées nettes dans l'un de mes projets dont seul le prologue était écrit. J'ai écrit au final 9000 mots pour ce projet, de quoi bien lancer la machine et me dire que ce projet va avoir toute mon attention durant les prochains mois, au même titre que le second dans lequel je me suis replongée aussi. Sinon, cela m'a permis de découvrir quelques chouettes projets chez des copains NaNoteurs et glaner aussi quelques conseils pour mieux m'organiser !

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire