vendredi 19 décembre 2014

NaNoWriMo 2014 - Le feuilleton, épisode 1

Comme tous les ans, le mois de novembre a vu se dérouler le NaNoWriMo.
Mais quelle est donc cette étrange bête ? Dérouler le nom peut aider : National Novel Writing Month (http://nanowrimo.org/). Le but du challenge, donc, est d'écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Et ce, aux côté de collègues auteur·e·s du monde entier (eh oui, le NaNo n'est plus national depuis bien longtemps).
Le NaNoWriMo, ce sont les participant·e·s qui en parlent le mieux. Tintama(r)re a donc réuni les témoignages de profils différents de NaNoteurs et de NaNoteuses, qui vous seront présentés tous les soirs.



Aujourd'hui, c'est Jo Ann (http://www.joannv.com/), une grande habituée du NaNo, qui répond aux questions posées par Vestrit.


Tu es une habituée du NaNoWriMo, depuis combien de temps participes-tu ?
 Je participe depuis 2006 ! Huit ans où je ne manque pas un seul rendez-vous de novembre.

Qu'est-ce que tu aimes dans cet événement ?
L'effervescence, surtout ! J'écris toute l'année, mais cela n'a pas la même saveur. En novembre, nous sommes des milliers avec un même objectif et c'est presque comme des Fêtes avant les Fêtes. En plus, les nanauteurs avec qui j'ai commencé sont devenus des amis au fil des années.

Tu as dépassé les 100 k mots, soit le double de l'objectif de base du NaNo, comment travailles-tu ? Quelle est ta routine ?
Je n'ai jamais dépassé les quinze jours, même à ma première session, donc je me suis donnée d'autre défi : dépasser ces 50K. Mes romans contemporains dépassent rarement ce seuil, alors la motivation s'essouffle et je traîne des pieds pour le reste du mois. Alors j'ai décidé de mieux tirer profit de l'émulation et d'essayer de me lancer un deuxième Nano. Jusqu'ici, je ne parvenais qu'à la moitié, mais cette année, je suis parvenue à terminer mon Nanobis. C'est la première fois que j'écris deux romans en si peu de temps.
J'écris vite et quand je me lance, même sans savoir où je vais, je ne m'arrête pas tant que je n'ai pas atteint mon quota qui varie entre 3 334 (le double du quota habituel) et 5 000. Peu importe mon niveau de fatigue ou de lassitude, j'écris.

Pour finir, qu'est-ce que le NaNo t'a apporté ?
Tout ! :-) Depuis 2006, tous les romans que j'écris, même hors novembre, sont pensés/organisés/écrits à la façon d'un NaNo. J'ai compris que je n'avais pas besoin de plus de 50K pour raconter mes histoires contemporaines et que je parvenais à écrire des premiers jets assez propres pour pouvoir en dégager la majorité du texte. Le NaNo est une excellente école, du moins, ça l'a été pour moi.

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