mardi 25 août 2009

Comment j'ai survécu à mon cycle de bêta-lectures CoCyclics (une histoire vraie), par NB

Cela faisait quelques années que je travaillais dans mon coin sur mon manuscrit avant de découvrir CoCyclics en janvier 2008. La démarche correspondait à ce que je cherchais, même si je sous-estimais l’importance de l’entraide à l’époque. Mon manuscrit venait d’essuyer plusieurs refus impersonnels et j’avais besoin de comprendre ce qui n’allait pas.
Dès mon premier post dans les papyrus, j’ai vu l’intérêt de la bêta-lecture et j’ai plus progressé en trois semaines qu’en trois ans sans aide !

Alors que j’allais me lancer et soumettre mon manuscrit au collectif, paf ! Fermeture des soumissions ! Pas grave, je fais mes armes de bêta-lectrice, je deviens une Big Bad Frog et travaille mon synopsis dans le Crawl.
Quelques mois passent et j’apprends qu’il ne manque qu’un directeur pour rouvrir les soumissions (la version 2.0 n’existait pas encore). Je me tâte. Si mon manuscrit est accepté, assumerais-je de bêta-lire quelqu’un d’autre en même temps ? Allez, l’occasion est trop belle.

Je suis accueillie chaleureusement par le reste du collectif. Fin mai 2008, les soumissions sont réouvertes et, dès la première heure, plusieurs manuscrits nous parviennent. De peur de voir mon tour passer, je me dépêche d’envoyer. Commence l’attente terrible du « oui ». Est-ce que quelqu’un trouvera que mon roman a le niveau ? Après tous les « non » qu’il a déjà essuyés, je n’ose pas y croire. Mais il est accepté à l’unanimité !

C’est Zen qui doit se charger de ma direction mais, hélas, des raisons personnelles l’en empêchent. En août, alors que les prémices de la V2.0 du cycle de bêta-lecture émergent, Syven et Blackwatch acceptent de prendre le rôle des alphas. Je piaffe de commencer à corriger.

Pendant plusieurs mois, ce sont elles qui travaillent. Pendant ce temps, je prends en charge le roman de Tsumïre. Petit à petit, les alphas me donnent des pistes de réflexions sur les points à revoir. Au final, 27 pages de commentaires à digérer. Pas facile. Mais je comprends enfin ce qui ne fonctionne pas. Et en janvier 2009, c’est à moi de jouer.
À chacune de mes questions, Syven et Blackwatch sont là. À chaque doute, le collectif arrive en renfort. À chaque cap franchi, on sort le nénuphou.
Je termine ma phase II en juin.

Reste l’épreuve délicate de la phase III où au moins deux lecteurs se penchent sur le détail. Je croise les doigts pour que mes efforts payent (j’ai souvenir de douloureuses phases III…). Là, de nombreux bêtas se proposent. J’en choisis quatre avec peine (je ne pourrais pas combiner plus de retours). C’est Iluinar, Pingu, Garulfo et Misandre qui relèvent leurs manches.
Mes efforts sont récompensés : non seulement ils aiment, mais j’ai peu de remarques de fond. Il me reste quelques points de forme à revoir.
Dernière ligne droite !

J’ai mis un point final à mes corrections le 20 août. Maintenant, en route pour l’envoi aux éditeurs… mais je peux déjà dire : Merci CoCyclics !
Merci d’avoir cru en mon manuscrit et de m’avoir aidée à l’améliorer. Merci de m’avoir soutenue tout au long de cette difficile année. Merci d’exister.

NB, auteur de Fedeylin du bord du monde

Pour suivre les aventures éditoriales de NB, rendez-vous sur son blog: http://fedeylins.blogspot.com/

3 commentaires :

  1. Une belle histoire, NB, que j'espère couronnée de succès avec une édition à la clef. Et vive le nénuphou ! Et vive Cocyclics !

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  2. Très joli témoignage qui a de plus le mérite d'illustrer le fonctionnement de votre comité. Je pense que cela peut attirer de nouveaux auteurs extérieurs !

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